La fabrique du corps évoque des sensations corporelles qui nous laissent croire à une réalité qui n’est en fait que celle de la peinture qui s’affiche en tant que chair vivante. L’intrusion de la peinture dans l’image du corps se compare à l’ouverture créée par une blessure qui, au-delà de la singularité de l’épiderme, nous fait plonger au cœur de l’anonymat de la chair où s’anime l’universalité de l’humain.

Image : Corporis Fabrica 46, 2016